Le vernis semi-permanent, après une quinzaine d’années sur le marché, a vu sa popularité exploser. Ses utilisateurs plébiscitent sa durabilité et son rendu impeccable. Mais ce succès s’accompagne également de nombreuses rumeurs sur ses effets secondaires potentiels pour les ongles et la peau. Qu’est-ce qui se cache derrière cette mauvaise réputation, et comment minimiser les risques potentiels ?
Qu’est-ce que le vernis semi-permanent ?
Un vernis à ongles qui semble avoir tout pour plaire
Des ingrédients controversés
Pour offrir cet éclat brillant persistant, les vernis semi-permanents classiques intègrent souvent des monomères de méthacrylates dans leur formulation. Ces monomères, réagissant aux UV, forment des polymères qui produisent un film plastique dur. Cependant, ces monomères, étant des molécules sensibilisantes, peuvent pénétrer l’organisme et provoquer des réactions allergiques ou inflammatoires.
Ces dernières années, de nombreuses autorités scientifiques (comme l’ANSES et l’INRS) ont mis en garde contre les dangers de ces molécules controversées, entraînant une réglementation stricte. Depuis 2021, la vente aux particuliers de vernis semi-permanents contenant HEMA et DI-HEMA-TMHDC est interdite en Europe; cependant, ils peuvent encore être utilisés par des professionnels sous certaines conditions. De plus, d’autres monomères de méthacrylates, tels que l’acrylate d’isobornyle, le benzyl méthacrylate ou encore le bis(2-methacryloyloxyethyl)phosphate, présentent des risques similaires pour la santé humaine.
Un autre ingrédient suspect est l’hydroquinone, utilisée pour stabiliser la formule. Classée comme Cancérigène, Mutagène et Reprotoxique (CMR), elle est interdite dans les produits destinés au grand public et réglementée dans les produits professionnels.
De nouvelles formulations pour vernis semi-permanent, vraiment exemptes de molécules allergènes, sont maintenant disponibles. C’est le cas de l’innovant Green Flash, un vernis LED bio-sourcé et non-sensibilisant, leader de cette nouvelle génération.
Green Flash, une formule garantie sans monomères de méthacrylates.
Un retrait qui présente des risques
Le retrait des vernis semi-permanents traditionnels est également problématique. Les gels durcis par les UV sont souvent si résistants qu’une visite en institut est nécessaire pour les enlever. On utilise alors des solvants puissants comme l’acétone ou on les ponce. Dans les deux cas, les ongles peuvent être sérieusement endommagés.
Quel est l’impact du vernis semi-permanent sur la santé des ongles ?
Le vernis semi-permanent, apprécié pour sa longévité et sa brillance, peut nuire à la santé des ongles si son utilisation est excessive ou inaproppriée.
Changer de couleur régulièrement est tentant, mais une application fréquente de vernis semi-permanent traditionnel peut affaiblir les ongles. Ils deviennent mous, se ramollissent et nécessitent de respirer.
Ongles mous, cassants, dédoublés ?La pause s’impose !
Comme expliqué plus haut, le retrait du semi-permanent est un autre moment délicat pour les ongles. L’acétone, en dissolvant le film gras naturel, fragilise l’ongle et le déshydrate. Quant à la ponceuse ou la lime, elles agressent souvent les couches de kératine protectrices des ongles, les rendant plus fins et fragiles.
Ces méthodes entraînent fréquemment des ongles mous ou striés, nécessitant plusieurs mois pour récupérer. Soumis à ces traitements, les ongles peuvent se dédoubler, se casser ou se décolorer, devenant ainsi plus sensibles aux infections.
Ces symptômes sont un signal d’alarme. Prenez soin de vos ongles et changez vos habitudes de manucure. L’équipe Semipermanent.shop vous aide à adopter une routine propre & sûre, combinant vernis semi-permanent et ongles sains.
